La Mère et ses formes: les révelations.
L'Archange Michel est une Conscience, une Energie qui porte de nombreux noms et joue un role fondamental dans l'évolution de l' humanité, de Notre système. La traversée de la Terre par cette énergie se traduit par des événements, par la création d'organisations, car elle incite à l'équilibre constant entre Sagesse/Conscience et Innocence, Entre l' Ombre et la Lumière. Cette Energie génère, cristallise des formes et les anime. L'Energie, la fréquence Michaelique est une fréquence de transmutation et de purification. Elle permet la fusion des contraires, de l' Ombre et de la Lumière, du Yin et du Yang, des énergies femelles et males.
L'énergie Michaelique est donc présente sur tous les sites où un travail, une harmonisation a été/est accomplie par l'Entité Terre (et donc par l'humanité) pour atteindre l'équilibre entre Ombre et Lumière, entre la Matière et l'Esprit. Les sites sur lesquels se trouvent la Conscience Michel sont des vortex, des noeuds, des points d'acupuncture planétaires sur lesquels le humains ont accés à la fréquence Michaelique et peuvent se transmuter eux-memes.
L'Archange Michel/Viration Michaelique, est le Moi Supérieur, la face spirituelle du feu divin qui a été densifié dans la constéllation du Dragon et donc, dans le Dragon/Serpent. Par conséquent, l'Archange a des rapports constants avec les reptiliens et leurs parents, les Dragons. Il veille à la lignée des porteurs de l'ADN, la lignée reptilienne.
Le role du Christ est différent. Etre Christ est un état, état qui découle du travail sur soi. Pour devenir un Christ il faut équilibrer les contraires en soi, les deux énergies qui sont les bases de la vie dans le monde physique. Ce travail implique l'Intégration du Moi Supérieur avec le Moi Physique. Vous pouvez devenir Christ. En fait, vous devez devenir Christ, car Vous étes votre propre Sauveur. En devenant un Christ, vous achevez votre contrat terrestre et pouvez choisir de ne pas vous réincarner.
A chaque tournant de l'histoire humaine, une nouvelle Energie est encryptée par les consciences spirituelles sur l' aura de la Terre. Un ou plusieurs Etres sont préts à recevoie cette fréquence nouvelle, à l' incarner pour l'incarner sur le sol terrestre et la diffuser autour d'eux par leur rayonnement. Une nouvelle orme de religion apparait, qui est une traduction humaine de l'état de conscience qui nait. Cette ou ces religions vont dominer et s'étendre pendant des siècles, jusqu'au moment où elles deviennent inutiles. Chacun utilise la et les religions de son niveau de conscience et est responsable de son choix.
Mais la planète, la conscience planétaire n'attend pas toujours que tous ses enfants soient préts pour un nouveau pas en avant. Elle suit le Plan divin à son propre rytme...
« Le Kojiki (Chronique des Anciens Dits) explique que la déesse du soleil, Amateratsu Omikami, en colère contre son frère Suano No Mikoto, qu’elle juge trop violent, se réfugie dans une grotte, plongeant ainsi dans le monde de l’obscurité. Les autres divinités utilisèrent un stratagème magique qui consista à danser et à chanter (…) puis a présenter un miroir devant la porte. La Déesse intriguée, entrouvrit la « Porte du Rocher », se vit dans le miroir et sortit afin de savoir quelle était cette lumière. Le ciel et la terre furent à nouveau éclairées. » Rituel du Dragon, 320
Afin d’aborder ce sujet, nous nous placerons à nouveau sur le concept de l’origine. Lorsque la Divinité ou Conscience Infinie est en état de repos ou d’inaction, elle est symbolisée par un cercle fermé, sans point à l’intérieur ou par un zéro. Dans ce cas, la CI est asexuée. L’auteur, souvent confronté aux remarques outrées des lectrices, se félicite du fait que le mot Conscience soit féminin en français, Italien, Espagnol car cela équilibre le genre masculin attribue au mot Dieu dans de nombreuses langues. Cela impliquerait-il l’idée d’un dieu in-conscient? Ce qui nous fait préférer la notion du neutre utilisée pour le mot Dieu en anglais et pour la Conscience en allemand.
Lorsque la Conscience Infinie sort de son état latent et commence à penser, à émettre sa volonté, elle devient le 1 ou Monade. Le chiffre un est l’initiateur, le leader, le commencement, le déclencheur. C’est un chiffre à polarité masculine qui représente l’élan, la force qui donne naissance au tout. C’est le chiffre qui correspond au maximum de l’énergie Yang. C’est le symbole du Père.
« Platon considère la Monade comme l’origine encore vierge d’empreinte, n’ayant pas commencée son développement. Selon Platon, l’Un est à distinguer de tous les autres nombres ; Tous ces nombres autres naissent à partir de la monade par diairesis. »
Mais en fait, le Un est l’initiateur d’un processus, d’un mouvement qui n’a q’une existence brève et relative. Car au moment où il décide d’exister sur l’espace-temps, il se répand et engendre le chiffre deux-2.
Cela est résumé dans le texte ci-dessous.
« Dieu (1) est le nombre des nombres
Le Verbe qui a crée le Ciel et la Terre
Adam et Eve, notre Père et notre Mère
Le Male et la femelle
Un est Dieu (1) qui est depuis toujours.
Dieu (1) est l’unique a se reproduire infiniment,
Tant en se multipliant par lui-même. 1 x 1 = 1
Qu’en se divisant par lui-même : 1 : 1 = 1 » Symbolique des Nombres, texte de Georges Jouven, Les Nombres Cachés, 78.
Le Un ne représente pas le concept de Dieu, avec une majuscule, ou Conscience Infinie, mais plutôt celui du principe créatif qui entre en action. Il symbolise la décision, l’impulsion de la Divinité ou Conscience de s’exprimer, tandis que le deux permet l’expression en la manifestant, en l’asseyant dans l’espace-temps. Cette idée est développée dans le chapitre LE ROI.
Le Un porte l’idée d’intention, de volonté. l’Intelligence Suprême prend la décision de créer ou de se mouvoir dans une certaine direction. Un acte de Volonté est a l’origine de toute création. En Hébreu, le Un correspond à la lettre ALEPH qui signifie « tête », « tête de taureau », « taureau ». Cette lettre est associée à l’air.
Le chiffre un est associé avec la lettre hébraïque Aleph, elle-même en relation avec le Taureau. Le Taureau est présent dans toutes les mythologies, et représente l’énergie de la matérialisation, de la puissance fécondante ou du dieu manifesté. Chez les Phéniciens et les Sémites en général le dieu El était honoré sous le nom de Bull-El/Baal. Le dieu lui-même n’était pas identifie au taureau, mais était souvent représenté sous la forme d’un Taureau. En Egypte, Apis, le taureau sacré est la réincarnation du dieu Ptah. En Perse, le premier homme Gayomart et le taureau, Gosh sont les deux créatures qui produisirent toute vie. Quant au Celtes, ils associaient le taureau à leurs cérémonies. Pendant les cérémonies de Beltane, qui signifie « Feux de Bel », on faisait passer les troupeaux au milieu des feux afin d’assurer leur protection et fertilité. Comme nous le verrons au travers de notre étude, le symbolisme du taureau accompagne de nombreux aspects de l’histoire de la Déesse.
Notons au passage que la lettre Lamed, signifie équilibre, élan vers le ciel. Peh, située à la fin de Aleph correspond à Mars. Nous avons donc bien l’idée d’une impulsion, avec un lien entre Ciel et Terre.
Le Un correspond à la sephira Kether dans l’arbre kabbalistique, et au concept de cause, ainsi opposée à la sphère la plus basse de l’arbre, Malkuth qui représente le concept d’effet.
En général, les nombres impairs sont masculins et les nombres pairs féminins. « Dans le Yi King, livre de la sagesse de l’antique civilisation chinoise, les nombres impairs sont attribues au monde céleste et les nombres pairs au monde terrestre, à la Terre ou à la Terre-Mère(Monde féminin) » Symbolique des nombres, 87
Le chiffre deux est le chiffre féminin par excellence. Il est la réponse, le reflet, le compagnon. Chiffre duel par essence, il est le symbole de la dualité, donc de la manifestation et de ce qui est créé.Mais il est aussi le récipient qui accueille l’énergie d’intention du Un et lui permet de prendre forme. Donc le Un ne peut exister sans le deux. Dès l’instant où la Conscience Infinie entre dans le processus de volition, le deux est inévitable.
L’énergie féminine, la Mère sont donc les révélateurs de la Conscience dans l’incarnation dans le monde de la physicalité. La femme, la Mère, la création sont les vaisseaux par lesquels le Un ou Intelligence Créatrice existe et s’exprime.
Toutes les légendes cosmogoniques proposent une histoire identique pour l’origine du monde. La Source, l’Intelligence se divise successivement en divinités jumelles et complémentaires qui se partagent les responsabilités de la création. Ces deux forces incarnent les principes d’expansion (Yang) et de passivité Yin.
-Dans la Genèse, l’Esprit de Dieu ou « souffle = force expansive et dilatante » « se meut au dessus des Eaux » et commence à créer. Le terme traduit par « les eaux » signifie la « passivité universelle »
-Dans les mythes babyloniens et chaldéens, « Lorsque le ciel-d’en-haut et la terre-en-bas n’avaient pas de noms » seuls existaient Apsu, l’Ocean primordial et Tiamat, la Mer Tumultueuse. Le mélange de leurs eaux donne naissance au Chaos ou Mummu, le tumulte des vagues’, puis à deux serpents Luhmu et Lakhamu.
Lukmu et Lakhamu sont identiques aux deux premiers Logoi. Ils donnent naissance aux principes masculin ou monde céleste (nommé Anshar) et au principe féminin ou monde terrestre (Kishar). De ces deux principes créatifs naissent les dieux Anu, Ea, etc. « Ces derniers sont les Igigi qui ont peuplé le ciel et les Annunaki qui s’éparpillèrent sur la terre et dans le monde inférieur. » (cf. tablettes sumériennes).
Tiamat,nommée Le Dragon, le Serpent de Mer, se rebelle contre le Dieu Apsu, qui veut détruire les humains. Pour la bataille, elle réunit autour d’elle des dragons, des monstres marins, des ouragans. Et celui qui la confronte, au nom des Dieux males, Apsu et Anshar, est Bel-Marduk. Bel tue Tiamat, ouvre son crâne en deux parties ; avec l’une Bel façonne la voûte céleste et avec l’autre la terre ferme.
Selon les mythologies, la Grande Mère est aussi la Mer, les Eaux. Si la Mère n’est pas directement assimilée au Dragon, elle enfante dragons et serpents monstrueux. Elle s’entoure de dragons. En Chine, le principe féminin, représentée par Kwan Yin, déesse de la compassion "dont le nom signifie princesse du coeur du lion" chevauche le dragon.
Dans le cadre de l’histoire terrestre, lorsque la Conscience Michaelique, Esprit Créateur, manifeste sous l’hégémonie Divine, il/elle envoie une fraction d’elle-même dans la matière et sur la terre. La Conscience ou fréquence Michaelique s’incarne/prend forme successivement dans le corps systémique ou meta-organisme dont la planète Terre fait partie. Au niveau systémique, elle adombre et utilise comme outil, comme corps, une constellation, la Constellation de Draco ou le Dragon. Puis elle pénètre le corps terrestre et y apporte la Vie, le Feu de Prométhée. Ce feu est emmagasinée dans ce que la Gnose nomme le premier chakra terrestre. Le premier chakra terrestre, tout comme le premier centre d’un être humain contient la force vitale et la carte génétique de l’humanité.
Le Dragon pénètre la planète terre et y apporte la combinaison du Feu Vital et de l’ADN. Il est donc la Kundalini terrestre, ou ‘Serpent Lové’. Le Dragon en épousant le corps terrestre, inverse sa polarité. La Kundalini ou feu terrestre est féminine. Ce feu représente le potentiel vital et les caractéristiques de la race humaine, qui ont ensemencé le corps de la Mère, la planète terre et se sont épanoui dans le sein de la Déesse. La kundalini terrestre doit monter dans l’épine dorsale planétaire et rejoindre le sixième chakra planétaire, afin que la Terre puisse transmuter sa structure atomique et évoluer en harmonie avec le système solaire. Cette phase a été accomplie en OOOO)
Le Grand Dragon est donc une partie du principe michaelique, moi Inférieur qui s’incarne et qui sera momentanément duel, physique, donc féminin dans son expression. Mais le Dragon est également le POLE MASCULIN, la SEMENCE, L’IMPULSION VITALE dans la Conscience de la Grande Mère. En d’autres termes, le Dragon est la polarité masculine de la Mere.
Voici ce que dit Aryem Kaplan, dans son ouvrage, Sefer Yetzirah: “Selon le Talmud, le pole serpent mentionné par Isaïe est le dragon male, tandis que le serpent lové (Nashash Akalkalon) est femelle.” 236
En conséquence, la Mere, sous toutes ses formes, est associée non seulement au Dragon, mais au principe Michaelique. Nous retrouverons donc Saint Michael sur les mêmes sites que la Mere, qu’elle soit dénommée Isis, Diane ou Marie. Saint Michael est le protecteur de la Mère. Il, la partie spirituelle de cette Conscience, adombre et donne sa force aux sites, temples, églises dans lesquels l’énergie du Dragon est présente, réceptionnée par la Mère.
Tous les édifices qui sont aujourd’hui dédiés à la Vierge Marie n’étaient pas spécifiquement, dans le passé, consacrés à la Grande Mère. Mais les anciens savaient que sur ces sites l’énergie du Dragon affleure pour donner sa puissance à la Terre, à la Mère. C’est sur ces points magiques ou vortex qu’ils célèbrent le culte ou construisirent les temples, dédiés à la Déesse, au Dragon, ou tout simplement à la divinité.
La pratique des Mystèreset le culte à la Mère se sontrépandus autour du bassin méditerranéen et avait même pénétré les territoires soumis aux traditions hellénistiques, tels que la Crête, Chypre et une partie de l’Asie Mineure. Les Mystères étaient communs sous l’empire romain du premier siècle. Le culte Isiaque et les mystères grandirent en succès, suscitant l’opposition gouvernementale, pendant plusieurs siècles. Au troisième siècle de notre ère, ils furent alors supplantés par la nouvelle religion imposée par Rome, et qui a perdurée jusqu'à nos jours.
PRESENCE ET METAMORPHOSES DE LA MERE
« Le fait que toutes les vierges mères et déesses de l’antiquité portèrent le même nom semble plus qu’une coïncidence. La mère de Bacchus était Myrrha, la mère de Mercure or Hermes, Myrrha ou Maia, la mère du Sauveur Siamois ( ??) Sommona Cadom fut nommée Maia Maria, c'est-à-dire la « Grand Marie » ; la mère d’Adonis était Myrrha, la mère de Bouddha Maya. Tous ces noms, Myrrha, Maia ou Maria sont les mêmes que Mary, nom de la mère du Sauveur Chrétien. Le mois de Mai était sacré pour ces déesses, comme il est sacré pour la Vierge Marie aujourd’hui. Elle fut aussi appelée Myrrha et Maria autant que Marie. » Bible Myths, by T. W. Doane, p. 332.
La Grande Mère, symbole de manifestation sur le plan physique, a été le centre du culte de toutes les religions antiques. Sous les noms les plus divers, elle incarne la Vie, la fertilité, la guérison et la protection. Qu’elle apparaisse sous les traits d’une antique déesse, en Vierge Noire ou déguisée en Vierge Marie, en particulier en Europe, sa nature est inchangée. La Grande Mere, la Déesse de l’Ombre enfante, nourrit puis séduit. Elle est le passage inévitable. Elle invite les êtres humains à s’immerger dans tous les aspects de la matière, à aller au tréfonds d'eux-mêmes, dans les ténèbres de leurs entrailles, là où Elle les attend pour conduire vers la lumière.
La Déesse est associée au Dragon et aux Reptiles :
- Ishtar, qui est aussi l’un des noms de la planète Venus. A Babylone, elle est accompagnée du dragon-serpent, symbole du dieu Marduk.
- Lamia, la Déesse Serpent de Lybie, fille du Ciel a un corps reptilien, avec une tête et une poitrine de femme.
- Médusa, déesse de la Sagesse, porte les serpents, symbole de sagesse en guise de cheveux.
Lorsque plus tard, la Mère a muté en Vierge Noire, elle est souvent représentée avec des Serpents ou la vouivre sous ses pieds :
-Notre Dame de Valfleury (Loire)
-Vierge de Saint Aventin (Haute Garonne)
-Vierge de Saint Julien à Vinça se tient sur deux dragons
Exemples de sites chrétiens sur lesquels la Déesse était adorée :
- Farfa, Italy, Abbaye Bénédictine :
Selon certaines listes, une vierge noire se trouvait dans l’Abbaye Bénédictine de Farfa, en Italy. On ne peut voir que son visage, le reste du corps ayant été recouvert d’une plaque de cuivre. La fondation de l’Abbaye est attribuée à San Lorenzo Siro ou Saint Laurenthius (VI e siecle), à l’époque des Empereurs Julien ou Gratien. Une église fut bâtie a la gloire de Notre Dame. L’Abbaye fut détruite par les Lombards et reconstruite à la fin du VII siècle par un moine de Savoie, Tommaso de Maurienne. Des recherches archéologiques semblent prouver que cette bâtisse fut édifiée sur une construction romaine et éventuellement sur les ruines d’un temple païen. Notons aussi que cette abbaye se dresse sur un territoire ayant été occupé par les Sabines, qui sont restées dans l’histoire après avoir été trahies et violées par les fondateurs de Rome.
- Le Vatican : Bien que le Fils ait pris le relais dans la popularité, la présence de la Mère s’impose en silence dans les musées. Dans le passé, sur le site du Vatican, la Déesse Cybèle était adorée.
Le sanctuaire de la déesse phrygienne Cybèle, à partir duquel nombre d’inscriptions qui figurent sur des autels sont une copie était localisée sur un site non identifié près de la basilique du Vatican. Il fut fermé à la suite de mesures prises par l’empereur Theodosius contre les cultes païens en 391 et 392. Parmi les nombreux sanctuaires, Il en existe un dédiée à Cybèle et à Attis, qui porte la pomme de pin sacrée d’Attis, un taureau, un bélier, en souvenir des sacrifices, ainsi que d’autres objets de culte. L’inscription porte une date précise: 19 juillet 374.
Montovolo: Vièrge Noire et son temple à Isis présumé :
Une autre légende reportée dans certains ouvrages raconte qu’un ancien temple à Isis se dressait autrefois à Montovolo. Il est possible que cette histoire soit née par la présence à Montovolo d’une vierge noire. Ou encore, parce ce que cette vierge noire était une reproduction d’une ancienne statue d’Isis qui se trouvait sur le site. En fait, les historiens modernes reconnaissent que la statue de la déesse égyptienne Isis, tenant son fils Horus dans les bras, fut la première représentation de la Madonne à l’Enfant. En ce qui concerne Montovolo, il existe aussi une légende selon laquelle un serpent est caché sous une large Pierre. Le serpent est le gardien du trésor et attend un baiser d’une jeune femme pour retrouver sa forme humaine.
- Chartres, France : La cathédrale a été construite sur un site druidique, sur lequel on dit que les anciens vénéraient la Mère Parturiente, celle qui doit enfanter.
Vierges Noires : Elles sont nombreuses en Europe et particulièrement sur le territoire francais. Certaines d’entre elles résident sur les vestiges de temples ou de sites dédiées aux anciennes déesses feminines.
- Roquamadour : lieu celtique, dédié successivement a Cybèle et a Venus
- A Cassel, Notre Dame de la Crypte existait un domaine dédié à « la Déesse de l’amour, Freya’ et ‘Hella, déesse de la mort’. « A Cassel, les courants telluriques sont si nombreux que le jour de la Saint Jean d’hiver 1128, les fondateurs de l’ordre du Temple, les neuf chevaliers envoyés par Saint Bernard en Orient, l’ont gravi cote à cote, à pied, dans le respect de la tradition. »
- Bourisp, près d’un ancien lieu de culte à Cybèle
Déesse de la fertilité, elle assure une descendance aux jeunes couples et aux couples stériles :
- Bourbon L’Archambault, Vierge Noire.
Elle a le pouvoir de ramener à la vie des enfants mort-nés ou morts sans baptême
- Vierge Noire de Saint Roman-d’Ay
- Notre Dame du Chemin à Serigny
- Douvres, Notre Dame de la Delivrande
- Notre Dame d’Avioth (Meuse)
- Notre Dame des Fers à Orcival
Présence mégalithique :
Sur certains sites sacrés, sur lesquels la Mère est maintenant vénérée en tant que ‘Vierge Marie’, aucune trace des anciennes divinités féminines ne reste. Mais, les sites ont été marqués par les anciens par l’implantation de pierres mégalithiques, de dolmen, qui signalent la présence de l’énergie ondulante de la terre et du Serpent.
- Notre Dame de Fontpeyrine à Tursac
- Vierge Noire de Saint Beat
- Vierge Noire de Cassel
Les déesses du passé sont aussi associés avec des pierres, souvent des pierres noires :
Avant d’être représentée, le concept archétypal de l’ombre, associé à la Mère fut symbolisé et honoré sous l’apparence d’une pierre noire tombée du ciel. Le Bétyle, pierre noire météorite représente la Mère en tant que récipient de l’Ombre, la Déesse Chtonienne. A la Mecque, lorsque les pèlerins musulmans visitent la Kaaba, ils baisent la pierre noire.
- Aphrodite à Paphos
- Cybèle était adorée par les Amazones sous la forme de la pierre noire de Pessinus en Phrygie, dans l’Anatolie centrale, maintenant localisée en Turquie.
- Astarte à Byblos
- Diane/Artémis à Ephèse
- Islam, Black Stone, ‘face sud-est de la Kaaba’. La Pierre Noire n’est plus, officiellement associée à un culte de la Déesse.
Néanmoins, il est vraisemblable qu’avant la conquête de la Kaaba par Mohamed, les musulmans célébraient aussi la Déesse. Curieusement, c’est l’endroit consacré par Abraham à l’occasion de la conception de son fils avec Agar. De plus les prêtres qui officient sur le site de la Kaaba se nomment toujours, « fils de la vielle femme ».On dit aussi que sur le site de la Kaaba, les musulmans adoraient des « divinités tribales, dieux de la nature nommées les ‘filles d’Allah’ ».
Vierges associées à Saint Michel
- Corneilla de Conflent
- Longpont-sur-Orge, non loin de Saint-Michel-sur-Orge,
LA MERE ET LUCIFER
Il est intéressant de noter que dans les cultes antiques, la Mere est associée au Dragon, au Dieu Solaire, à Satan, mais rarement a Lucifer.
Les noms que portent les ‘dieux’ ou principes spirituels ne peuvent pas etre classifiés aussi aisément ou etre mis en catégorie aussi aisément.
Dans l’Egypte ancienne les pharaons transformaient leurs noms lorsque leur destinée ou leurs croyances religieuses changeaient radicalement. L’exemple le plus connu est celui d’Akhenaton : « Le pharaon portait alors son premier nom royal, Amenophis IV (En Grec) ou Amenhotep IV (En Egyptien, Amon est en paix). Il le changea ensuite en Akhenaton (La grâce, la Lumière, celui qui est utile à Aton), lors de sa cinquième année de règne. » Secrets de l’Exode, 46.
La Conscience Spirituelle, au fur et à mesure de sa descente dans la matière revêt des corps multiples, lesquels sont chacun un aspect de l’Esprit, et les noms attribués aux Créateurs et à leur progéniture correspondent au niveau fréquentiel que traverse leur conscience.
Les noms portés par la Déesse, l’incarnation de l’énergie féminine, correspondent à un langage, à une culture, à une interprétation de la cosmogonie par un peuple. Mais les archétypes se meuvent et évoluent aussi en fonction des époques et des circonstances. Si Isis, Ishtar et Lilith sont toutes les trois des déesses féminines, leurs personnalités sont radicalement différentes.
Les groupes lucifériens qui pratiquent les rites sexuels n’honorent pas particulièrement la Mère. Ils utilisent la femme, parlent éventuellement du principe féminin. Ils s’emparent de l’énergie, la force, les substances hormonales, la lumière de la Mère, mais que donnent-ils en échange ?
La planète Vénus porte aussi le nom de Vénus-Lucifer. Le pentagramme, symbole de Vénus, symbole de l’homme incarné est, lorsqu’il est inversé le symbole de Lucifer. Vénus, symbole de l’amour et de la Sagesse devient essentiellement Isiaque et joue le rôle de la femme prêtresse dont le corps est le temple.
Lucifer est un principe spirituel Masculin. Lorsque l’Archange s’incarne, abandonne sa lumière pour conduire les humains dans leur voyage terrestre, il prend forme dans la matière et donc inverse sa polarité qui devient féminine.
“Vénus est connue depuis la préhistoire et elle est l'objet le plus brillant dans le ciel après le Soleil et la Lune. Tout comme Mercure, la croyance populaire voulait qu'il s'agisse de deux corps séparés: Eosphorus étant l'étoile du matin et Hesperus étant l'étoile du soir, mais les astronomes grecs savaient déjà qu'il s'agissait du même aster.”ww.lasam.ca/billavf/nineplanets/venus.html
Vénus, fille de Zeus, est Hespérus, avant le lever du soleil. Etoile du Soir, elle est est alors associée à Lucifer et à Babylone dans le monde obscurci, avant l’apparition du soleil et donc en l’absence des dieux solaires. Sa beauté amène la guerre comme dans la légende de la guerre de Troie. Pendant le cycle ou règne de Lucifer, Vénus est l’alter ego de la terre, car Lucifer assume le contrôle terrestre.
Au niveau des expériences et des sensations, l’âme apprend par l’intermédiaire du principe féminin Vénus/Aphrodite qui incarne dans ce cas les principes d’ombre, de matière, ainsi que la sexualité et la procréation. Cette descente volontaire dans la matière et dans l’ombre est faite en compagnie de Lucifer.
Vénus, Isis, le principe féminin a permis à l’humanité de s'accoutumer à la capacité de ressentir. Par le désir sensuel, puis par la relation romantique, l’être humain expérimente petit a petit les facettes de l’amour. L’amour maternel est l’amour du sang, l’attachement instinctif, également ressentis par les animaux. C’est un attachement inexpliqué et impérissable. Puis l’amour romantique enseigne la capacité d’aimer, sans explication peut être, mais avec la possibilité de faire des choix. La maîtrise consiste à comprendre et à travailler avec un sentiment au lieu d’en être l’esclave.
L’âme doit INTEGRER ce qui a été expérimenté ou ressenti, c’est à dire s’en servir pour évoluer. Cette partie du travail est accomplie avec Mercure, qui est nommé dieu de la Sagesse. En ce sens, il est Hermès, celui qui a apporté la sagesse des dieux aux humains. L’outil que Mercure propose est le mental.
Plus tard, lorsque le lien avec le Moi Supérieur est accompli et avec l’assistance des Serpents/Dragons/Maîtres de Sagesse et par la Tradition Hermétique (Hermès = Mercure), l’âme passe au plan supérieur. Le besoin de questionner, le doute et donc Satan ou principe d’opposition disparaissent. Lucifer n’a plus besoin de jouer son rôle d’accompagnateur. Et Vénus devient Sophia: Transcendant la dualité.
Ce principe d’évolution de l’âme était d’ailleurs compris par les anciens qui vénéraient les femmes ménopausées. L’âge mur et les rides n’étaient pas considérés et vécus comme un avilissement. La femme n’était pas rejetée par la société car son corps avait changé. Elle devenait conseillère, canal et incarnation de la Sagesse. La femme revient à Saturne, la planète qui incarne la Sagesse.
L’expérience INTEGREE permet le mariage spirituel, la naissance de l’Herma-phrodite, c'est-à-dire la fusion de Hermès plus Aphrodite. Venus Aphrodite joue alors son rôle d’Etoile du Matin et couvre de sa présence le signe du Taureau, symbole de la manifestation divine.
CONCLUSION :
La Lignée Royale Divine est associée avec :
- Le culte de la Grande Mère : La Mère, hiérophante de l’Ombre et principe lunaire qui a conduit la Lignée vers la crypte initiatique. Les Fils du Dragon ont donc accepté de plonger dans l’ombre et ont dans le passé, pratiqué le Satanisme.
- Les déesses de fertilité et plus tard les Vierges Noires. La Lignée Sacrée est donc active sur les sites sur lesquels ces rites étaient ou sont pratiqués. Ces cultes ne sont pas nécessairement marqués par la présence de statues ou de la Mère, mais éventuellement de mégalithes.
- Le Dragon, et donc ce qui se passe sur les veines du Dragon ou méridiens terrestres. Les Enfants du Dragon sont naturellement attirés par les Vortex avec lesquels leurs corps sont en résonance.
- L’Archange Michel qui est le Moi Supérieur du Dragon. La Lignée, le sang Royal, est donc associée à Lucifer, mais aussi avec Mikael, le moteur étant l'amour. Bien que les fonctions de ces deux Archétypes soit intimement mêlés, les excès de l’ombre n’étaient qu’un passage, une phase nécessaire. Le travail avec l’ombre achevé, la Lignée doit revenir à son point de départ, par l’utilisation et l’intégration du principe Mercurien.
LA DANSE DE LA MERE, DU SOLEIL ET DU DRAGON
Nœuds Lunaires
La relation entre la Grande Mère, le Soleil et le Dragon sont mis en évidence par leurs réunions périodiques sur le chemin illusoire du Soleil ou écliptique. Lorsque le Dieu Solaire rejoint sa compagne et amante la Lune, ils ont deux lieux de rendez-vous privilégies dénommés la tête et la queue du Dragon ou nœuds lunaires. Les axes de passage du Dragon sont appelés Téli, en Hébreu et Al Jaz’har en Arabe, du mot Perse, Juz’Har qui signifie « nœud ».
Dans l’astrologie occidentale, l’interprétation des noeuds lunaires est restreinte. Les Indous y attachent plus d’importance et les nomment Rehu et Ketu. Voici comment les démons Rehu et Ketu sont venus à l’existence:
“Dans la mythologie indoue il y a une histoire merveilleuse qui décrit comment les dieux et les démons ont formé une alliance pour produire un nectar qui les rendrait immortels. C’est l’histoire du battage du lait de l’océan et de la descente du Seigneur Vishnou en tant que Kurma Avatara, la tortue divine. Pendant que le nectar, issu du battage de l’océan était servi aux dieux, un démon, déguisé en dieu, s’assit entre le Soleil et la Lune afin de se procurer du nectar. Des qu’il fut découvert par le Soleil et la Lune, Le Seigneur Vishnu lui coupa la tête. Mais son geste ne fut malheureusement pas assez rapide; le démon avait eu le temps de goûter au nectar et était devenu immortel. Depuis, on dit que ce démon cherche vengeance lorsque le soleil et la lune se rencontrent. La tête de ce grand démon est Rahu (noeud nord) et sa queue est Ketu (noeud sud). Ww.Sanskrit.org
La terre tourne autour du soleil, tandis que la lune orbite autour de la terre. Mais, du point de vue de l’observateur terrestre, le soleil semble tourner autour de la terre. Le chemin illusoire ou apparent du soleil autour de la terre pendant une année est appelé l’écliptique. Les noeuds lunaires sont les intersections entre l’orbite de la Lune autour de la terre et le chemin de l’écliptique.
Le Noeud Nord, ou Tête du Dragon est le point a partir duquel la lune monte du sud vers le nord. L’orbite de la Lune s’élève au-dessus de l’écliptique, donc le Nœud Nord est aussi le Noeud Ascendant. Le Noeud Sud est le point a partir duquel la Lune se déplace du nord au sud, c'est-à-dire que l’orbite de la lune passe sous le niveau de l’écliptique. On l’appelle donc Nœud Descendant ou Queue du Dragon
Lorsque le Soleil et la Lune sont en conjonction et que l’un des nœuds lunaires leur est aussi conjoint, une éclipse solaire se produit. Quand le Soleil et la Lune sont en opposition, et que l’une de ces deux planètes est conjointe a un nœud lunaire, on assiste à une éclipse lunaire. Les anciens disaient que pendant les éclipses, le Dragon avale momentanément le soleil.
Dans l’astrologie occidentale, la queue du Dragon représentel es tendances inconscientes, les programmes karmiques qui sont présents dans la vie quotidienne et les interférences avec les vies parallèles (= vie passées). Le nœud sud représente aussi les acquis du passé, et la volonté humaine, basée sur ce que le soi a déjà conquis. Les énergies de la Queue du Dragon sont donc considérées karmiques, matérielles, destructives et séparatrices.
La Tête du Dragon symbolise les objectifs karmiques dans la vie présente et le point de focalisation de l’âme, en ce qui concerne l’évolution personnelle. L’âme est confrontée a ses futurs possibles. Des objectifs plus élevés lui sont proposés lors du contact avec le moi solaire. Elle a la possibilité d’opter pour un retournement en acceptant la volonté spirituelle.
Le Soleil et la Lune :
« Le contraire le plus fondamental est celui formé par le couple lune-soleil, le féminin et le masculin. Le médiateur qui les harmonise, l’un avec l’autre est, d’un point de vue astronomique, l’Axe des Nœuds lunaires. » 395
Si nous prenons le Soleil et la Lune comme les symboles ou incarnations de l’énergie Masculine/Père/Esprit et de l’énergie Féminine/Mère/Matière, le rôle des nœuds lunaires apparaît très clairement. L’inter action entre le Ciel et la Terre, la Lumière et les Ténèbres, l’Ame et le Corps, le dieu Soleil et la Déesse est indéfiniment mis en scène a tous niveaux de la création.
La bande d’énergie créée par le jeu des forces solaires et lunaires suscite l’apparition du Corps du Dragon. Pendant des siècles pour l’âme et des éons pour le système solaire, ces énergies dansent et se croisent jusqu’au moment où elles sont parfaitement équilibrées.. Puis les polarités masculine/solaire et féminine/lunaires fusionnent.
La nécessité de s’exprimer ou de s’expatrier sur terre pour le Créateur ou Conscience Michaelique a impliqué un phénomène de séparation et génère l’apparition du Grand Dragon. Le Dragon à son tour s’enferme dans la densité et prend un corps, le corps de la Terre. La Déesse, Reine terrestre, qui chevauche la lune, est l’outil utilisé par l’âme pour expérimenter l’inconscient et le non-soi. Le Dragon est une phase, un état intermédiaire.
Au niveau individuel il matérialise l’espace-temps dans lequel l’âme apprend et grandit pendant un cycle. Le cycle est le Sein de la Mère qui sera plus tard symbolisé par la crypte. Pendant ce long séjour dans l’incarnation et la densité, l’âme se nourrit régulièrement de la Présence Solaire. Elle ressent les effets et se régénère dans le champ énergétique de la Tête du Dragon, lorsque celui-ci s’approche le plus près possible de l’astre solaire. Lorsque l’âme plonge dans l’inconscient, dans les miasmes du passé et les méandres du Karma, elle retourne dans la queue du Dragon, pour expérimenter a nouveau un cycle de ténèbres ou de chaos.
La Déesse féminine qui incarne les forces inconscientes, les parties du soi incomprises et déniées est le récipient des énergies lunaires. La Déesse cherche a retrouver son compagnon, le Dieu Solaire. Elle y accède par le Dragon ou Moi inférieur de la Conscience Créatrice. A chaque éclipse, les amants s’unissent temporairement Les anciens avaient compris que le destin de la Mère, tel qu’il est mis en évidence par les nœuds lunaires est, une fois de plus, intimement lié a celui du Dragon.
La Tête du Dragon est associée aux énergies de Jupiter qui incarne l’expansion, le Père ou la volonté du Père. Notons que la Tête du Dragon dirige l’âme ou la terre vers la Conscience Solaire, et point important dans le cadre de cet ouvrage, Jupiter symbolise la Présence du Roi et l’application du Plan Divin.
La Queue du Dragon est liée aux énergies de Saturne. Saturne préside a et représente l’incarnation dans la densité, la rétraction. Mais Saturne apporte aussi la Sagesse à celui qui sait l’accueillir avec une oreille attentive et un cœur ouvert. Cela nous ramène à la descendance des Dragons ou Serpents de Sagesse. Ces derniers apportèrent la Connaissance et les Mystères qui ouvrent la voie a la Sagesse et la Rédemption. Leur chef de file est Mercure le messager des dieux dont le nom grec Hermès a donné son nom au terme ‘hermétique’.
« D’où vient que la teste du dragon est de mesme nature que les deux fortunes Jupiter et Vénus, et augmente la force des planètes avec lesquels elle se conjoinct ; tellement qu’avec les bons elle est bonne et fortunée, et avec les mauvais très pernicieuse. La queue du dragon au contraire est de la nature des infortunes Saturne et Mars, car elle préjudicie grandement et diminue la force des planettes avec lesquels elle se conjoinct, puisque avec les bons il est mauvais et avec les mauvais salutaire ».L’Usage des Ephémérides (Paris, 1624) d’Antoine de Villon
Le message est clair : En fonction du Plan Divin, le/s Dragons ou Serpent/s, a/ont quitté son/leur Etat Spirituel pour suivre le chemin dans la chair de la race humaine. Il/s y a/ont participé et contribué en apportant son/leur ADN puis la Connaissance pour rendre l’expérience terrestre plus efficace.
Il/s permettent, au travers de la relation avec la Mère, dans la crypte, de voir la lumière, en générant des éclipses spirituelles. Pendant les éclipses, le candidat a l’initiation peut accéder à la lumière Solaire et connecter plus profondément avec son âme.
Puis lorsque le candidat est prêt, il peut décider d’utiliser le coté positif de la Queue du Dragon, c'est-à-dire appliquer le discernement pour acquérir la sagesse. Puis, il se dirigera et se focalisera vers la Tête du Dragon. Là, il est guidé par le Dragon vers la recherche d’un but commun à la race : retrouver la trace de l’Ame Divine et retourner vers la Lumière.
Nous retrouvons donc, dans les planètes Jupiter et Saturne, les deux astres qui correspondent à l’expansion-rétraction. L’âme se rétracte, si elle n’apprend pas la Sagesse. Saturne applique le karma en fonction de la capacité ou l’incapacité de l’individu a trouver la sagesse dans les situations qu’il confronte. Mais dés que, débarrassé des ses peurs et de son ego, l’être laisse aller le besoin de contrôler les situations, alors, il ouvre la porte aux aspects bénéfiques de Jupiter. En fait, cela signifie aussi que l’âme a accepté la volonté solaire ou volonté de la monade ou volonté du Père. Il n’a plus besoin de Vénus, en tant qu’Etoile du Soir, car son passage dans la Crypte avec la Mère l’a dégagé du besoin de l’Ombre. Il est prêt pour la Lumière Consciente et pour l’amour divin.
AU NIVEAU PLANETAIRE
Au niveau planétaire, lorsqu’une rencontre du soleil et de la lune se produit, dans une maison ou en conjonction avec des planètes dont les énergies vont créer une discorde, la queue du dragon se soulève et fouette les éléments tout autour d’elle. Elle est donc l’instrument du karma. Attisé par la présence muette de l’Astre Solaire, le Dragon devient l’instrument de purification. L’énergie de la Conscience Michaelique passe par le canal du Téli, et applique la transmutation. C’est le rôle de l’épée effilée de l’Archange qui transforme, tranche et défait les lambeaux du passé. Dans ce genre d’aspect, des séismes importants se sont produits.
Lorsqu’une conjonction planétaire a lieu avec la Tête du Dragon, les systèmes, groupes, mécanismes désignés par les planètes en question ont déjà été affectés par la transmutation alchimique de Mercure. Une harmonisation plus profonde se produit alors entre le Dragon et son Moi Archangelique et parallèlement entre la Terre et la Conscience Solaire. Dans ce cas, on assiste à une progression de l’âme ou de l’âme groupe dans le domaine indiqué par les planètes ou les maisons concernées. Un choix a été fait, et la présence de l’Archange se traduit par un surplus de Lumière et de bénédictions.
Si nous nous rappelons que dans le cadre du concept de la création, le Dragon représente la partie du Créateur qui a été projetée sur la terre pour engendrer la race humaine. Le dragon, le serpent et la kundalini sont les porteurs de la force vitale et de la carte génétique ou ADN. C’est aussi l’initiateur de la Lignée des Dragons. En conséquence, lorsque le nœud lunaire Nord est affecté, une volonté d’évolution de l’humanité est imprimée sur le champ magnétique terrestre qui affecte la carte génétique de la race. Il est aussi judicieux de vérifier, si au niveau politique, les aspects planétaires indiquent une poussée de la Ligne Royale pour arriver a son but.
Le cours normal du développement d’une âme ou d’une planète est son alignement
avec l’astre ou Etre qui est son centre. Cela signifie que chaque conscience si infime ou grandiose soit-elle se positionne et s’harmonise avec le meta-organisme dans lequel elle vit. On pourrait dire que géographiquement parlant, cela se passe selon/en fonction d’un jeu axial multidimensionnel. Cette harmonisation se produit tout d’abord au niveau fréquentiel. Cette mise en résonance induit des changements sur les plans électrique, atomique, puis sur tous les plans de matérialisation.
Les mouvements de l’énergie sur l’axe du Dragon assurent :
Au niveau individual:
- Le déploiement de la personnalité de l’individu qui se dégage de ses instincs – nœud sud et se dirige vers, s’aligne graduellement avec sa Monade, ou Ame Solaire. Ce faisant, il résout ses problèmes intérieurs, dépasse ses ‘contraires’. Lorsqu’il cesse d’être uniquement concerné par son petit monde personnel, il est prêt à participer à la réalisation du destin de l’Ame collective. Dans le cas présent, pour l’humanité, le destin de l’Ame de groupe est bien entendu dépendant du destin de la Conscience solaire ou Logos Solaire.
Au niveau planétaire:
L’alignement de la Conscience Terrestre avec la Conscience Solaire. Au fur et a mesure de sa course autour du Soleil, la terre s’aligne sur les étoiles/consciences/vibrations dont elle a besoin pour évoluer. Chaque constellation représente un but à atteindre, une fréquence particulière. L’évolution terrestre implique donc un mouvement des pôles. L’étoile polaire actuelle est Polaris.3000 ans avant JC l’Etoile Polaire était Thuban, la troisième étoile à partir de la queue de Draco. Dans environ 14 000 ans, Véga, l’étoile la plus brillante de la Lyre sera l’étoile polaire. Véga sera six fois plus brillante que Polaris.
Au niveau solaire et galactique :
Il existe aussi un axe solaire et un axe galactique, en fonction desquels la Terre s’oriente. Le Dragon circule le long de ces axes nommés Téli. La terre a été harmonisée avec la galaxie afin de préparer son futur. Le Serpent ou Dragon a parcouru le Téli galactique entre Draco et la Lyre, de bas en haut en Septembre 2002, a partir du Mont Saint Michel.
LE TELI ou AL JAS’HAR
Le mot Teli, sur lequel les cabalistes ont tout le loisir d’exercer leur amour de la rhétorique, ne se trouve ni dans la Torah ni dans le Talmud. Par contre il apparaît dans le texte du Bahir. Un seul mot de la bible possède une racine semblable. Il s’agit du terme Talah qui désignerait une forme d’arme. La racine Talah signifierait ‘suspendre’. Les érudits en ont déduit que le Téli définirait l’axe céleste autour duquel les cieux tournent.
« Lorsqu’ils décrivaient la position des étoiles, les anciens utilisaient le pole de l’écliptique, plutôt que le pole céleste. Dans ce système, nous constatons que la constellation de Draco entoure en fait le pole de l’écliptique. De plus, Draco a des étoiles dans tous les signes du zodiaque. En conséquence, Draco est littéralement le Pole Serpent, puisque c’est le serpent qui entoure le pole de l’écliptique. » Sepher 234
Certains cabalistes affirment que le Téli est le Pole Serpent mentionné dans Job 26, 13 et dans Isaïe 27,1, sous le nom de Léviathan. C’est « l’axe imaginaire autour duquel les cieux tournent. Le mot Téli est interprété comme désignant une ligne imaginaire a partir de laquelle la sphère céleste est suspendue. Le terme Téli viendrait donc de la racine « talah » qui signifie « pendre » Sepher 233.
« Il existe selon la tradition deux Télis ou dragons, un male et un femelle. Ils sont identifiés comme les deux Léviathans mentionnés dans les récits de la création. « Dieu créa les grands dragons. » (Genèse, 1, 21). Selon le Talmud le Pole Serpent mentionné par Isaïe est le dragon male, tandis que le serpent enroulé (Nashash Akalkalon) est femelle. Certains cabalistes disent que la constellation de Draco est le Pole Serpent Male, tandis que l’inclination de l’écliptique est le Serpent femelle enroulé. Donc, la femelle contient le male, ceci étant le mystère évoqué dans Jérémie 31, 22: “Une femelle entourera un male”. Sepher 236
Il nous faut d’abord signaler que dans les versions courantes de l’Ancien Testament, le texte de Genèse 1, 21 ne parle pas de dragons ou de Léviathan, mais de « grands poissons » ou de « baleines . L’auteur s’est donc référé, une fois de plus au texte de Fabre d’Olivet. Celui-ci interprète le mot hébreu comme ‘un mouvement relatif et propre’ ou ‘circulaire et rectiligne’, une ‘vibration reptiforme’. Puis il conclut : « On trouve dans le sens propre un mouvement reptiforme, et dans le sens tout à fait restreint et matérialisée, un reptile. » Quand aux verset de Job et Isaïe, ils parlent de « serpents fuyard » et de « serpent tortueux ».
Dans la structure humaine :
Dans le corps humain, l’énergie reptilienne et le Serpent se déplacent selon plusieurs axes. Le travail le plus important que l’individu doive accomplir est le processus d’équilibre des contraires ou énergies masculine et féminine. Les résultats de ce processus graduel sont manifestés par une accumulation d’énergie dans les deux méridiens Ida et Pinguala de part et d’autre de la colonne vertébrale. Ce processus d’harmonisation-construction concerne l’individu par rapport à lui-même et a ses extensions ou « Mois » parallèles, disséminés dans l’espace-temps. On pourrait dire que cette harmonisation est interne et latérale. Lorsque Ida et Pinguala ont atteint un état de développement suffisant, la Kundalini, jusque la dormante, se réveille et s’élève de part et d’autre de l’axe vertébral.
Parallèlement, un deuxième processus prend place, qui est l’harmonisation du Moi total avec la Conscience Solaire. C’est le travail de pontage entre Ciel et Terre. Il s’agit en fait d’une recherche d’alignement, qui se concrétise peu à peu par une mise en position de la Structure Energetique de la Monade et du Corps de Lumière dans le champ aurique et magnétique de la Conscience Solaire. Ce mouvement est une harmonisation verticale.
ALIGNEMENT PROGRESSIF DE L AXE PHYSIQUE AVEC L AXE MAGNETIQUE
Au niveau de la Terre
Si le Téli est l’axe autour duquel s’organisent les mouvements reptoides du Dragon, alors nous avons plusieurs axes à considérer :
- L’axe planétaire horizontal, autour de l’écliptique.
- L’axe central qui traverse la terre par les pôles.
1. La Terre, en tant que Conscience et en tandem avec l’Ame Groupe de l’humanité s’équilibre entre les pôles masculin et féminin, entre Lumière et Ombre. Ce travail est promu et provoqué, par l’interaction, sur le champ magnétique terrestre, du Soleil et de la Lune. C’est le mouvement mis en évidence par les Nœuds Lunaires.
Dans ce cas, l’axe autour duquel s’effectue la mise en équilibre est horizontal. Le Téli effectue un mouvement reptoide entre la Tête et la Queue du Dragon. C’est le Téli de polarité féminine.
2. Simultanément, la planète cherche a s’aligner avec/sur le meta-organisme dont elle fait partie, donc avec le système solaire, et avec la Conscience Solaire ou Soleil Spirituel. C’est le processus d’alignement entre Esprit et Matière, entre le Ciel et la Terre qui vise plus spécifiquement le raffinement de la fréquence terrestre. Au fur et a mesure des cycles, la planète s’oriente physiquement avec l’étoile ou la constellation qui concrétise le niveau d’évolution qu’elle doit atteindre pendant un cycle donné.
Il y approximativement 4500 ans, le pole Nord céleste était marqué par l’étoile Thuban, qui appartient à la constellation de Draco. C’était l’époque pendant laquelle les Serpents sont à nouveau intervenu dans les affaires terrestres. Le pole Nord est maintenant orienté vers Polaris, qui appartient à la petite ourse. Lorsque la terre sera orientée sur l’étoile Véga, dans la constellation de la Lyre, elle travaillera sur son alignement avec le Moi Supérieur de la Conscience Michaelique (pour la période de création actuelle ou le cycle complet de création contemporain). A la fin de cette phase d’existence, la race humaine sera en harmonie totale avec son Créateur et pourra atteindre son développement maximum.
L’axe vertical qui traverse les pôles est l’aspect masculin du Téli.
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