spiritual involution to evolution

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Nos Dieux, Déesses Serpents

 

SERPENT ET CHAMANISME.
 

QU’EST-CE QU’UN CHAMANE ?

 

Les chamanes sont les intermédiaires entre les êtres humains et le monde des esprits. Ils ont la capacité de « voyager » dans d’autres domaines de la conscience, pour retrouver les éclats perdus des âmes, pour chercher un diagnostic ou un remède pour leur client. Depuis l’aube des temps, les chamanes savent entrer en relation avec les esprits, ayant accès à la sagesse conservée dans la mémoire de l’humanité. Dans la diversité des cultures, ils sont des guérisseurs et se mettent au service de leur communauté pour équilibrer les énergies.

 

Interpretation chamanique du serpent:
 
Pour le chamanisme amérindien, le serpent vert est le Dieu gardien des forêts et des plantes médicinales endémiques.
Lors des rites chamaniques, les occidentaux qui  participent et ingurgitent le YOPO une sorte d'hallucinogène puissant,  rencontrent dans leur visions le serpent vert.
En Alchimie le serpent vert  est le pendant du serpent rouge,  deux facettes du même principe énergétique.
En Amazonie péruvienne, il y a les Ashanincas de la vallée du Pichis. "Nos chamans prennent de l'ayahuasca (une substance hallucinogène) et dans nos  visions, nous voyons des esprits qui nous expliquent tout"."tu ne dois pas manger de sel, de gras, de sucre, ni d'alcool...". Sous l'effet de cette drogue on découvre des multitudes de serpents de couleurs differentes et on se fait manger par un serpent ( phénomène d'une mue spirituelle probablement ).
 

Mutation et renouvellement

Le  serpent est le symbole même de la mutation et de la  régénération : sans  cesse différent, toujours le même, il a régulièrement  besoin de changer de peau pour poursuivre sa vie.

Le  Serpent, présent partout dans le monde sous des formes  très différentes,  peuplant la terre comme les plans d’eau, a toujours fasciné  l’humanité.
Car  le serpent a en lui ce pouvoir, celui de subjuguer l’homme  (ou la femme) grâce  à son charisme inquiétant, son regard impénétrable et  mystérieux, cette  impression de ne pas tout à fait appartenir à notre  monde.

En  Egypte antique, le serpent était intimement associé à la  religion et aux grands  mystères de la vie. Le serpent fut vénéré sous  différents avatars divins.
Dans  le mythe de la création   héliopolitaine,  le serpent (cobra) protège les dieux et les rois contre  les puissances des  ténèbres et du chaos : étant lui-même relié aux  ténèbres, il est un  intermédiaire privilégié.
D’un  autre côté, Apophis est  l’ennemi serpentin du dieu solaire Râ ( Enki-EA ) et incarne la  menace continue de désordre  pour le monde organisé.
Les  deux idées se complètent donc pour faire du  Serpent l’animal totémique  « entre les mondes » et, de fait, celui  étant le plus apte à  maintenir l’équilibre entre destruction et construction,  entre vie et mort.
  D’ailleurs  la figure de l’Ouroboros (le serpent avalant sa propre queue)   est l’emblème du monde, de la perpétuelle  rénovation de la nature qui  meurt, renaît en un système clos autant que parfait  où la pourriture et la mort  permettent les nouvelles germes et la vie...
Un  passage du Livre des Morts egyptien enseigne : « L’âme pénétrera dans le corps du  serpent par la queue, qui est  dirigée du côté des ténèbres et sortira par sa  gueule, qui est toujours du côté  de la lumière ». C’est ici une allusion à  peine voilée à la réincarnation et au  cycle de la vie et de la mort, de la nuit  et du jour.

En  inde comme dans les croyances celtes, le serpent est un  animal chtonien,  souterrain et il est protecteur des trésors, des richesses de  la terre. Ce rôle  matérialiste, notons le, est aussi échu au Scorpion de notre  astrologie, auquel  sourit souvent la richesse à condition qu’il sache la  redistribuer. Cela  souligne aussi le rôle fécondateur qui échoit aux deux  animaux totémiques car  la terre et les animaux qui la fouissent, la creusent,  la travaille est  universellement le symbole de la matrice dans laquelle la vie  (encore brute)  évolue.

La  figure du serpent, de tout temps et dans toutes les  cultures jusqu’à  l’interprétation des rêves modernes, est d’ailleurs  extrêmement phallique. Le  serpent représente le pénis et donc l’énergie  sexuelle à travers la sexualité  elle-même mais aussi le pouvoir sexuel qui peut  se traduire par un fort  magnétisme (ascendance et subjugation) ou une puissance  créatrice hors norme, à  condition qu’elle soit détournée de son rôle purement  charnelle. Le serpent  monte alors « dans la tête » et la procréation  se fait au niveau  spirituel (ainsi les nagas indiens ou homme à  tête de cobra, sont  d’excellents poètes et d’excellents  mathématiciens).

 

En  Amérique du Nord, c’est sans doute la tribu des Shoshone  (ou Snake) qui voua le culte le plus  important au serpent bien que cet  animal fut respecté par l’ensemble des  amérindiens en tant que détenteur de  grands secrets et initiateurs à la magie.
Voici  le mythe fondateur des shoshones : Il y a très  longtemps existait un  serpent très différent des autres serpents puisqu’il  était muni de grandes  pattes. Aussi les autres serpents le chassèrent de leur  village.
Il  erra plusieurs mois et finit par échouer sur le bord d’une  rivière pour y  mourir.
Esekotoye  aperçut le pauvre serpent. Il en eut  pitié et l’invita chez lui. Il lui donna à  manger et soigna ses pauvres pieds  meurtris. Puis il expliqua au serpent qu’il  y avait ailleurs des créatures avec  des grandes pattes comme lui.
Le  jours suivant, le serpent quitta son ami  et rencontra sur la route Kaiskap, le  porc-épic. Celui-ci avait froid et lui  demanda de l’aide. Le serpent ne  possédait pas grand-chose mais qu’il partagea  malgré tout le peu qu’il avait  avec le pauvre porc-épic.
Le  serpent  continua sa route et rencontra cette fois un chef indien et, bien que  ne  possédait que ses mocassins comme seule richesse, il lui en fit cadeau en  guide  de paix. Il fut alors invité par le chef à séjourner parmi les siens. Dès  lors,  il fut bien traité et eut une vie heureuse.

Toute  cette partie est une allégorie conseillant à ceux  marqués par le Serpent d’être  toujours généreux même si on ne l’est pas avec  eux : c’est ainsi que la vie  leur sourira. Mais la légende ne s’arrête pas  là car le chef indien avait  une fille dont le serpent tomba follement  amoureux.
Il  savait toutefois que c’était sans espoir et commença à  dépérir. Mo’kiya, le  sorcier de la tribu décida d’intercéder pour le serpent et  alla trouver Nato’Se le  soleil.
Transformer  le serpent en homme n’était  vraiment pas quelque chose de difficile à faire et  le dieu solaire en expliqua  le rituel au sorcier, ému par l’histoire du serpent.
De  retour, le sorcier  murmura des prières et le serpent se transforma bel et bien  en un beau jeune  homme qui pu épouser la fille du chef et donner naissance à  une nombreuse  descendance.
L’allégorie  est ici plus subtile. Elle met l’accent sur le  potentiel de transformation du  serpent, sa capacité a « radicalement » changer au cour de sa vie et  souligne que cela sera  souvent fait par amour et grâce aux sympathie que le  serpent aura su, ou non,  créer autour de lui.

II. Personnalité traditionnelle et conseil

Ardent,  passionnel, désintéressé, énigmatique, sensuel, secret, curieux,  entêté,  fascinant, dangereux, obsessionnel, hésitant entre destruction et  création.
Partenaires conseillés
Loup  et Pivert.
Conseil du Chaman

Vous  évoluez certes à ras du sol mais ce n’est pas une  raison pour ne pas projeter  vos pensées haut dans les cieux.
C’est  en  quittant en partie le monde matériel et en sondant les mystères de la vie et  de  la mort que vous trouverez votre place dans le monde. Débarrassez-vous de  votre  vieille peau, ne conservez rien trop longtemps, cela ne servirait qu’à  rendre  votre reptation plus pesante.

Dans la civilisation judéo-chrétienne, la simple évocation du serpent renvoie de prime abord au récit biblique relatif aux premiers hommes et à la malédiction divine. Il figure à la fois la tentation et Satan. Dans les mythes d’origine de nombreuses civilisations, le serpent occupe une place majeure et revêt une dimension spirituelle forte. Dans les civilisations africaine, australienne, amérindienne, indienne, il est ainsi acteur de la Création de l’univers, dieu ou héros civilisateur. Le serpent cosmique peut être mâle et femelle à la fois, représentation gémellaire, force créatrice et destructrice ou encore lien entre le Ciel et la Terre. Enki-EA représente ce lien Ciel-Terre ( voir tablettes sumeriennes et Zecharia Sitchin ).

 
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À l’origine du monde

Le serpent est présent dans la majorité des récits des civilisations anciennes, chez les Scandinaves comme chez les Bantous et de l’Asie à l’Amérique. Les Aborigènes d’Australie, qui nomment la cosmogonie le « Temps du Rêve », décrivent un serpent primordial issu de l’eau qui, par ses ondulations, façonna la terre, ses reliefs et les premières créatures, ancêtres et êtres qu’ils vénèrent.
Dans la mythologie indienne, le serpent Ananta (Sesha) se tient, lové, à la base de l’univers. Il repose sur les eaux primordiales et accueille le sommeil cosmique de la divinité Vishnu, sous sa forme Narayana, premier stade de la conscience, après chaque cycle de destruction et avant qu’un nouveau cycle de régénération ne se mette en route sous l’impulsion de Brahma le créateur.
En Afrique noire, le serpent est également très présent dans les mythes fondateurs. Le dieu d’Eau des Dogon, le Nommo, sorte de serpent-anguille, est à la base de la Création dans cette partie d’Afrique de l’Ouest ; Dan, au Bénin, est une très ancienne divinité présente au sein du culte vaudou et invoquée en période de sécheresse. Cette puissance serpent est apparue à la Création de l’univers et en assure le soutien. Dans le vaudou haïtien qui lui voue un culte, son nom est Damballah Wedo, esprit de la connaissance et de la fertilité.
Quetzalcóatl, le Serpent à plumes des Toltèques et des Aztèques, Kukulkan pour les Mayas, est le dieu suprême de la Mésoamérique, dieu capable de résurrection et de réincarnation.
Atoum, dont le culte avait lieu à Thèbes, en Égypte, a généré la Création par son crachat ; or il est figuré comme un serpent. En Égypte toujours, dans la cosmogonie d’Hermopolis, ce sont quatre grenouilles mâles et quatre serpents femelles qui incarnent les forces de la Création.

 

Selon la mythologie chinoise, Fuxi et Nuwa forment un couple – frère-sœur ou époux-épouse – de divinités civilisatrices à l’origine des humains, de l’ordre terrestre mais aussi de la transmission de nombreuses connaissances. Représentés avec des corps de serpents, ils s’enroulent pour s’unir.
Le serpent peut par ailleurs intervenir comme héros civilisateur : le Nommo a offert aux Dogon les céréales ; Quetzalcóatl est le dieu qui a apporté aux hommes le maïs, le calendrier et bien d’autres connaissances. Son sang symbolise la pluie nourricière. Un mythe aztèque relate le sacrifice de Quetzalcóatl pour créer le cinquième monde – celui dans lequel nous vivons.
Dans la mythologie hindoue enfin, le roi des nâga (serpents anthropomorphes) est utilisé par les dieux pour baratter la mer de lait d’où jailliront des créatures exceptionnelles et le nectar d’immortalité.».

 

           Et encore:

 

Le Chilam Balam des Mayas raconte que les premiers habitants du Yucatán furent les « Chanes » ou « Gens du Serpent » qui vinrent de l'est en traversant l'eau avec leur chef « Itzamna » le Serpent de l'est, un guérisseur qui pouvait guérir par l'imposition des mains et même ranimer les morts. Dans le Haggadah, de la tradition orale juive, Adam et Ève perdirent leur « peau brillante et écailleuse » en mangeant le fruit défendu... Dans le« Yi king », les premiers êtres humains furent formés par l'ancienne déesse « Nu Kua ou Ninhoursag » qui fut un dragon. Les empereurs chinois réclamaient même leur descendance de cette déesse dragon. Dans les classiques hindous, le « Ramayana » et le « Mahabharata », rapportent les liens entre l'homme et des dieux serpents qui furent aussi leurs ancêtres. En Inde des familles de haute caste affirment encore que leurs ancêtres étaient des dieux serpents appelées « Nâgas ». De même, on remarque « Ananta », un serpent ascétique, désolidarisé de ses frères sanguinaires et vengeurs, pour mener une vie d'austérité et de contemplation. En Égypte, les pharaons sont parfois représentés avec des serpents aux rôle de protecteur ( l'uræus sacré ). Aussi, des dieux serpents multiples sont vénérés: « Kneph », « Apophis », « Irto », « Mehen », « Mert Seger », « Querehèt Nehet kaou », les « ogdoades » : une assemblée de dieu grenouille et serpent. En Afrique, les Dogons du Mali, aux connaissances astronomiques extraordinaires, prétendent que leur science leur vient de leurs ancêtres venus du ciel et à l'aspect de reptiles les « Nommons ». Les cultures d'Amérique centrale avaient leur dieu « Quetzalcóatl » : un serpent ailé, Dieu du Vent et de la Végétation, Maître de la Vie, créateur, législateur et civilisateur bienfaisant. Il règne à Tula et refuse, contrairement à ses prédécesseurs, les sacrifices humain. Il donnera à ses fidèles la culture du maïs, les arts, les techniques, la sculpture et l'écriture. A l'origine de la civilisation, Quetzalcóatl leur apprend à mesurer le temps et à découvrir le mouvement des étoiles. Les Indiens Hopi ont un dieu nommé « Baholinkonga » : aussi un serpent à plumes. Les Phéniciens avaient « Agathodémon » une représentation ophidienne (serpent). Les adeptes du Vaudou ont un dieu qu'ils appellent « Damballah Edo » et qui est dépeint comme un serpent. Les Hébreux ont un Nakhustan, le serpent d'airain, utilisé par Moïse pour protéger les Israélites des morsures des « serpents brûlants » de Yahvé. L'ancien dieu britannique, connu comme le maître dragon du monde, était appelé « Hu » Le premier autel érigé aux cyclopes à Athènes était dédié à Ops, le dieu-serpent Les Aborigènes d'Australie possèdent aussi leur mythe du Dieu Serpent. On peut aussi citer « Ouroboros », le Serpent qui se mord la queue, symbole d'autofécondation et d'éternel recommencement. Dans la cosmogonie nordique, le Yggdrasil, l'Arbre du monde, a ses racines rongées en permanence par un Serpent, Nidhögg. Toujours en Scandinavie, rampe le grand serpent Midgard, fils de Loki et d'Angrboda. Dans le bouddhisme, un cobra géant protège Bouddha en méditation. Dans l'Antiquité grecque, le dieu de la Médecine, Asclépios (Esculape), avait le Serpent pour attribut, les serpents entrelacés représenteraient la molécule d'ADN (porteuse de connaissance et d'information), en outre, d'après la tradition védique ( hindoue) on peut évoquer " le kundalini ", une énergie lovée en forme de serpent autour d'une ou plusieur vertèbre, source d'une conscience élevée ... Chez les Ashanincas du Pérou, qui utilisent la plante hallucinogène ayahusca, ont aussi découvert par leur vision la connexion entre les serpents et l'ADN, ils disent : « Si tu veux comprendre le langage de la nature, fais attention aux similarités au niveau de la forme,c'est ainsi que la nature parle ». Pour finir, on connaît la légende de Mélusine, qui chaque samedi se transforme en serpent ailé en secret ...

 

 

 

Un symbole fort

Le serpent est, selon Bachelard, « un des plus importants archétypes de l’âme humaine », d’autant qu’on le place généralement au début de la chaîne génétique.
Il est représentation de l’infini, à l’image d’Ananta, le serpent nâga de la mythologie indienne, dont le nom signifie « celui qui n’a pas de fin ». L’Ouroboros, symbole très ancien déjà attesté en Mésopotamie et représenté par un serpent qui se mord la queue, incarne l’autofécondation, le cycle perpétuel du commencement et de la fin. Cette notion d’éternel recommencement est représentée chez les Égyptiens par Apophis, qui chaque nuit combat Râ, avale la barque solaire et la recrache lorsque l’aube paraît. Pour l’affronter, Râ se transforme lui-même en serpent, prenant la forme d’Atoum Râ .
Mais le serpent est aussi énergie créatrice à l’instar de la kundalini, cette énergie lovée à la base de la colonne vertébrale qui, selon les pratiques yogiques, s’éveille en libérant les chakras l’un après l’autre, tel un serpent qui s’éveillerait et se redresserait, manifestant ainsi le renouvellement de la vie.
Ailleurs, il est symbole de fécondité : les peuples de la côte guinéenne lui vouent un culte tant en période de sécheresse que lors d’inondations. Dans certaines tribus amérindiennes, des serpents sont utilisés pour remédier à la stérilité des femmes. Divinité des nuages, de la pluie, des eaux, le serpent est, dans les religions anciennes, invoqué pour apporter la fertilité. Il est le génie du sol. À Sumer, et en particulier à Lagash, une divinité de la végétation, dieu serpent nommé Ningishzida, incarne l’Arbre de vie.

 
Le serpent, attribut de guérison et de sagesse

Le serpent est enfin l’attribut de divinités, de prêtres ou de prêtresses. Il est un esprit protecteur, un esprit gardien et revêt de multiples aspects. On le retrouve dans la statuaire, comme protecteur du pharaon sous la forme de l’uraeus, un cobra femelle porté sur le front, mais aussi comme compagnon du bouddha ; le dieu hindou Shiva bénéficie de la puissance du serpent enroulé autour de la corde de son arc, et l’animal est associé au culte du dieu. En Asie, assimilé au dragon, il symbolise tout à la fois le pouvoir et la sagesse.
Le serpent est souvent associé à la femme. Ainsi, en Égypte, la déesse Ouadjet est représentée sous la forme d’un cobra et Renenoutet, déesse des moissons, est une déesse serpent.
Attribué au fils d’Apollon Asclepios (Esculape), puis au dieu Hermès, le caducée, représenté par un serpent enroulé autour d’un bâton, surmonté plus tard du miroir de la Prudence, est en Grèce puis dans la culture occidentale le symbole de la médecine. Le temple d’Épidaure, où un culte était rendu à Asclepios, regorgeait d’ailleurs de serpents.
Oracle d’Apollon à Delphes, la pythie officiait en présence d’un python. Le serpent sacré de l’Acropole d’Athènes quant à lui rappelait aux Athéniens que le premier roi, Cécrops, était mi-homme mi-serpent.

 

  Mais encore:

 

« Les légendes anciennes de la tribu Nyoro en Afrique disent que les premiers êtres humains descendirent du ciel et ressemblèrent à des caméléons, et qu'ils fondèrent l'espèce humaine ». Source inconnue

LE SÉRAPHIN DE L'ANCIEN TESTAMENT

Dans l'Ancien Testament, des références explicites à nos ancêtres dieux serpents furent quasiment toutes éliminées par les siècles à travers un long processus de sélection et d'édition. Quand nous trouvons des allusions dans les Saintes Écritures, elles sont interprétées comme étant simplement des allégories. Dans le livre des Nombres, un incident étrange est raconté concernant un serpent impudent qui soulève plusieurs questions qui ne sont jamais complètement expliquées par les érudits bibliques.

Pendant la deuxième année de l'Exode, après qu'ils avaient laissé les conforts du mont Sinaï et peinèrent à travers le désert, les tribus eurent une escarmouche avec le roi d'Arad et prédominèrent après beaucoup de difficulté. L'incident du serpent eut lieu à ce temps :

« Ils quittèrent le mont Hor par la route à la Mer Rouge contournant la terre d'Édam. Mais, pendant le voyage, les gens sont devenus rétifs et parlèrent contre le Seigneur et contre Moïse. 'Pourquoi tu nous a faits quitter l'Égypte pour mourir dans le désert ? Il n'y a ni de pain ni eau et nous sommes venus à détester cette misérable nourriture '. Dieu envoya alors contre le peuple les serpents brûlants, dont la morsure fit périr beaucoup de monde en Israël. Les gens vinrent à Moïse et lui dirent, 'Nous avons péché en parlant contre Yahvé et contre toi. Intercède auprès de Yahvé pour qu'il éloigne de nous ces serpents'. Moïse intercéda pour le peuple et Yahvé lui répondit : 'Façonne-toi un Brûlant que tu placeras sur un étendard. Quiconque aura été mordu et le regardera restera en vie'. Moïse façonna donc un serpent d'airain qu'il plaça sur l'étendard, et si un homme était mordu par quelque serpent, il regardait le serpent d'airain et restait en vie ».

Il est difficile de mal interpréter la conclusion que la signification de l'incident est sans doute de l'idolâtrie, une activité rigoureusement défendue dans les Saintes Écritures. Le mot hébreu « seraph » est exceptionnel et apparaît seulement quelques fois dans les livres de l'Ancien Testament.

Dans Isaïe, chapitres 14 et 30, le « séraphin » est rapporté « me ofef seraph » ou littéralement « serpent volant » et est associé avec la Philistie et le Néguev, des terres qui furent traditionnellement le pays des descendants des Néfilim après le Déluge. Le Serpent qui fut fabriqué par Moïse à l'ordre de Dieu fut révéré dans le sanctuaire du Temple jusqu'au 8ème siècle avant J.-C. qui, selon II Rois 18, le roi Ezéchias, affligé de l'adoration de l'idole, « brisa en morceaux le serpent de bronze que Moïse avait fait ». [Note de l'éditeur : Le 8ème siècle avant J.-C. aurait inclus l'année 762 quand, telle que noté auparavant, la série de cataclysmes commença accompagnant le départ de la Planète Nibirou de sa position au-dessus du Pôle Nord de la Terre.]

Ce ne fut probablement pas le « séraphin » original fait par Moïse vers 1,450 avant J.-C. et on doute qu'il ait survécu jusqu'à présent. De toute manière, cela démontre que l'adoration des dieux serpents fut bien établie parmi les Israélites pendant la période des Juges et des Rois et cela suggère aussi que Yahvé ait été identifié au moins une fois avec le dieu serpent.

Le terme « seraph » inquiéta les traducteurs et les commentateurs bibliques au fil des années. Il est traduit comme « serpent ardent » dans la version « King James ». Cependant, la tendance moderne est de ne pas le traduire et de le laisser comme tel. Le « seraph » ne fait pas partie d'aucune classification ou de traduction. Ce mot provient plutôt du Cananéen qui l'acquit de leur héritage mésopotamien.

Les racines du terme peuvent possiblement être de source mésopotamienne. Le « serpent ardent ou volant » sur le haut de cette perche, adoré pour ses propriétés curatives, représente Enki, le dieu sumérien de la guérison, qui fut souvent associé au symbole du serpent. Il y a aussi une ressemblance curieuse du serpent enroulé autour d'une perche avec le caducée des Grecs.

Dans l'Épique de Gilgamesh, le serpent qui vole la plante magique du héros est appelé un « seru » et la ressemblance des mots suggère une origine commune. Le terme est aussi utilisé dans la mythologie hindoue et a des antécédents sumériens. Les Nagas, les dieux serpents mystérieux qui vécurent en Inde furent appelés des « sarpa » ou serpents.

Dans ses études de la religion Hindoue, la théosophe Madame Helena Pavlovna Blavatsky affirme que les Nagas ou « sarpa » de l'Inde sont « indiscutablement les Séraphins juifs, dérivé de serapi ou sarpa signifiant serpent ».

Un ancien document religieux très peu connu réfère non seulement aux dieux serpents mais aussi énigmatiquement aux dieux du panthéon sumérien. Comme tel, ce cantique chrétien a probablement ses origines dans une prière sumérienne. Appelée la Prière de Joseph, il fait partie d'un groupe appelé les papyri magiques. Il est d'origine grecque et est daté du 2ème siècle après J. C. Il commence comme un cantique d'éloge :

« Père des patriarches, Père de toutes les choses, Père de tous les pouvoirs du Cosmos, Créateur de tout, Créateur des anges et des archanges, le Créateur des noms rédempteurs, je vous invoque ».

Après d'autres invocations, la prière continue dramatiquement :

« Vous qui êtes assis sur la montagne sacrée du Sinaï, Vous qui êtes assis sur la mer, Vous qui êtes assis sur les dieux serpents, le Dieu qui s'assied sur le dieu du soleil ».

Ce péan est intéressant et pertinent pour plusieurs raisons. À part la référence tacite aux dieux serpents, il fait référence aussi au dieu qui s'assied sur la mer. Bien que cette ligne soit incomplète (curieusement, tous les mots manquants sont aux places critiques !), il semble être une référence voilée au dieu de l'eau Enki et son palais d'eau. [Note de l'éditeur : Enki fut l'équivalent du Poséidon grec, Dieu de la Mer.] Le dieu du soleil est vraisemblablement Outou/Shamash de même que le dieu du mont Sinaï est Ishkour/Adad. [Note de l'éditeur : Outou fut l'équivalent du dieu soleil vert Apollon et Ishkour à Arès, dieu de la guerre.]

Donc, l'invocation semble être adressée à Enlil [Zeus], le dieu souverain du panthéon cananéen qui devint plus tard connu comme « El » dans l'Ancien Testament. De plus, les noms rédempteurs sont probablement les Tablettes de la Destinée ou des Noms Divins associés aux MEs sumériens.

Les dieux serpents ne se trouvent pas seulement dans l'histoire ou la mythologie des pays du Moyen-Orient. Des dragons, des serpents volants et des dieux serpents paraissent dans la mythologie des gens partout dans le monde et là, ils sont les créateurs et les ancêtres bienveillants d'homme. Certaines cultures conservent la mémoire d'une race de serpent qui fut cruelle et barbare.

 

LES DIEUX SERPENTS DANS LA CIVILISATION DE L'INDUS

 

Aratta est souvent mentionné dans la littérature sumérienne comme une terre lointaine contrôlée par la déesse Inanna de sa ville tutélaire d''Ourouk. Selon l'Épique Enmerkar et le seigneur d'Aratta, cette terre fut située au-delà d'Anshan (maintenant l'Iran) et un voyage à Aratta exigeait la traversée de sept montagnes et de la dangereuse rivière Kur.

Il fut suggéré qu'Aratta fut peut-être le même que le Harappa de la civilisation perdue de la vallée de l'Indus. Harappa, avec Mohenjo-daro, fut une ville des anciens Dravidiens, les gens serpents légendaires qui précédèrent la race aryenne de l'Inde.

Durant les années 1920, les archéologues furent quelques étonnantes découvertes dans la vallée de la rivière Indus. Les ruines de deux grandes villes anciennes furent excavées, une s'appelant Mohenjo-daro située directement sur la rivière Indus et l'autre, Harappa, sur la Ravi, une branche majeure de l'Indus localisée dans le Punjab ou terre des Cinq Rivières. Comme les villes de la Mésopotamie et de la vallée du Nil, elles furent construites sur les plaines alluviales. Cependant, contrairement à ces autres villes, Mohenjo-daro et Harappa paraissent avoir été complètement organisées dès le départ. En effet, leurs dispositions furent identiques. Bien qu'aucune ziggourat n'ait été trouvée, chaque ville avait un monticule de dix mètres de haut, une sorte de plate-forme artificielle.

Ces villes n'évoluèrent pas à partir de villages primitifs mais furent complétées en moins d'un siècle. Elles furent construites à partir de rien comme par une force extérieure. En d'autres mots, elles furent construites comme colonie, probablement par les Sumériens et vraisemblablement par Enki, leur ingénieur principal.

Les villes existent depuis environ 3500 à 3000 avant J.-C. et, selon les preuves archéologiques, en sont venues à une fin violente aux alentours de 2000 avant J.-C. Ce qui laisse les historiens perplexes est le fait que les gens qui y vivaient n'eurent pas de rapport avec les Aryens qui vinrent quelque 500 à 600 années plus tard s'établir dans la plaine de Punjab et de la Gange. Comme les anciens sumériens, les gens de Mohenjo-daro et d'Harappa parlèrent une langue inconnue. [Note de l'éditeur : En supposant que la Planète Nibirou fut pour la dernière fois dans notre système local de 1,600 à 700 avant J.-C., alors sa visite antérieure aurait été--ajouter 3,600 ans à cette date-aux alentours de 4,200 à 3,300 avant J.-C. Ces dates sont assez proches des années notées ci-dessus pour conclure que ces villes dravidiennes furent construites par les Nibirouens pendant leur avant dernière visite à la Terre/Tiamat.]

Les objets fabriqués découverts dans ces villes les lient avec la vallée de la Mésopotamie. Des sceaux en forme de bouton trouvés à ces emplacements sont semblables aux sceaux cylindres de Sumer. En fait, un de ceux-ci démontre un homme sauvage qui lutte avec deux bêtes, semblable à celui de Gilgamesh qui se tient debout entre deux lions. Ces deux villes sont probablement des colonies sumériennes établies après que la Terre devint inhabitable, après le Déluge. Certains historiens suggérèrent que ces villes furent le centre de la culture dravidienne et furent habitées par les Nagas, une race d'hommes serpents. [Note de l'éditeur : Si chaque fois que la Planète Nibirou arrive et part de cette région de notre système solaire, il y a des cataclysmes planétaires--ou des « déluges » en raison des anomalies gravitationnelles et électromagnétiques, cela supporte ce qui est suggéré ci-dessus que ces deux villes dravidiennes furent fondées par et pour l'usage des Nibirouens pendant leur avant-dernière visite ici.]

LES NAGAS, LA RACE SERPENT DE L'INDE ANCIENNE

L'ancien livre de Dzyan, probablement le plus vieux de source sanskrite et donc de l'histoire de notre humanité (sous réserve à défaut de sources écrites non découvertes...), parle d'une race serpent qui descendit des cieux et enseigna l'espèce humaine. Madame H. P. Blavatsky passa trois ans au Tibet, au Bhoutan et au Sikkim, accumulant des milliers de sources sanskrites qui furent compilées dans le livre de Dzyan. Ces sources concernent les gens anciens appelés les Nagas ou Sarpa qui furent des êtres semi-divins au visage humain et une queue de dragon. Blavatsky croyait que ces Sarpa furent sans aucun doute les Séraphins de l' Ancien Testament ; les Séraphins auraient donc les mêmes racines étymologiques que les Sarpa de l'Inde ancienne.


Une fois n'est pas coutume.
Je débuterai  ce message par quelques citations d'Helena Blavatsky, bien que je  n'adhère pas à la théosophie.
Pour moi, l'importance que cette théorie  attribue au Karma confine au ridicule et fait le jeu des grandes religions  asservissantes.
En effet, leur satané karma plombe l'Humanité dans une  culpabilité insupportable, source de tous les maux, dont les pires se nomment  fatalisme et "malheur imminent", le "trop beau pour être vrai".
Néanmoins,  dans l'ensemble de l'oeuvre de Blavatsky que j'ai lue, (armez-vous de  courage) certaines choses sont justes et se recoupent avec  l'enseignement d'ENKI,  seul Dieu Créateur de notre race.
Voyons plutôt.

Nous avons déjà, ça  et là, traité du SERPENT  et de son association à Satan.

Il n'existe pas de  "Satan" dans le sens du "Mal Absolu", qui est une savante invention des  Catholiques, ou alors, ainsi que l'écrit Blavatsky dans son "Abrégé de la  doctrine secrète" page 343
(mise en forme et italique appartiennent à H.  B)
:

"Le qualificatif de Satan, en hébreu  Sâtân ou "adversaire"
(du verbe Shatan "être contraire",  "persécuter"),
appartient de droit au premier et au plus cruel "Adversaire"

de tous les  autres Dieux
-Jehovah-et non pas au serpent qui n'articulait que des paroles de sympathieb et de sagesse.

Qui donc est ce "Serpent" qui a ses entrées à  l'Eden, au Paradis ?

Une fois encore, écoutons H.B. toujours dans son  Abrégé, page 339 :
(mise en forme de l'auteur sauf les capitales qui  sont de mon fait et les petits caractères en italiques et  parenthèses).

"Il est facile de comprendre  pourquoi les premiers Initiés et Adeptes, ou les "Sages" que l'on représente  comme ayant été initiés aux mystères de la nature par le Mental Universel,  furent dénommés les "Serpents de Sagesse" et les "Dragons" et aussi pourquoi le  premier couple physiologiquement complet (premiers "Adam et Eve" ou encore Adama et  Ti-Amat) - après avoir été initié aux mystères de la création  humaine en mangeant le fruit de la connaissance -, commença à être peu à peu  accusé par l'esprit matériel des générations ultérieures d'avoir commis un péché, d'avoir désobéi aux Seigneur  Dieu et d'avoir été tenté par le Serpent.

Les premiers Chrétiens ont si  peu compris les quatre premiers chapitres de la Génèse dans leur sens ésotérique, qu'ils n'ont  jamais remarqué, non seulement que cette désobéissance n'impliquait aucun péché,  mais encore que LE "SERPENT" N'ÉTAIT REELLEMENT AUTRE QUE LE "SEIGNEUR DIEU"  LUI-MÊME QUI APPRIT À L'HUMANITÉ À DEVENIR CRÉATRICE À SON TOUR.
Ils ne se  rendirent jamais compte que la croix était le résultat d'une évolution de  l'arbre et du serpent et qu'elle devint ainsi le "salut de  l'humanité".

Blavatsky développe sur de très  nombreuses pages la symbolique du Serpent. Des dragons également. Ces étres "tombés du ciel", ces  "lumières tombés des cieux" et qui ne sont autres que Ea/Enki et ses 50  Anunnakis, les 50 héros qui l'accompagnaient. Ensemble ils bâtirent notre Terre,  nos civilisations, et la race humaine.

Blavatsky fait le lien avec  d'autres cultures, lisons ensemble :

"Les mystiques  voient dans le serpent de la Génèse un emblème animal et une haute essence sprituelle élevée :
une force cosmique, super  intelligente, une "grande lumière tombée", un esprit sidéral, aérien et  tellurien à la fois ;

dès le début, ce  fut un symbole.
Dans toutes les langues anciennes, le mot
dragon, signifiait ce qu'il signifie actuellement en Chinois long ou "l'être qui excelle en intelligence" et en  Grec, "celui qui voit et  surveille".


(faites le lien avec les Egyptiens de l'Antiquité  qui parlaient toujours des "Guardian Watchers", ces Dieux "surveillants" qui  protégeaient la race humaine et l'éduquaient : les Néphilims ou  Anunnakis)
.


A la  lumière de ces écrits, il convient de s'attarder un instant sur la véracité de la Bible et de ses histoires  volées de-ci, de-là. Il faut voir ce livre comme une compilation de faits  "historiques" revus et corrigés dans un but de propagande religieuse. Et s'en  libérer.
Pages 335 et 336 de son Abrégé de la Doctrine Secrète, Héléna  Blavatsky nous met sérieusement en garde :

"Les Chrétiens  soutiendront que le Jardin d'Eden n'est autre que le saint Paradis, l'endroit profané par le  péché d'Adam et Eve ; l'occultiste refusera  d'admettre cette interprétation de la lettre morte. On a en partie montré ce que  fut l'Eden. ...

(nous savons depuis la découverte des tablettes  sumériennes d'Enki que l'Eden est  l'Edin, le jardin qui entourait le palais d'Enki et où  vivaient heureux les premiers Sapiens puis Sapiens-sapiens créés puis engendrés  par le Grand Dieu Primordial Ea/Enki - son "Edin" se répandit partout où ses  troupes ou descendants se sont installés).

... Qu'il nous suffise de dire  que le "jardin d'Eden ou l'hébreu Gan-Eden qui veut dire Parc ou Jardin d'Eden,  est un nom archaïque de la contrée arrosée par l'Euphrate et ses nombreux  affluents, depuis l'Asie Mineure et l'Arménie jusqu'à la mer Erythrée".
Bien  qu'elles renferment le même substratum de vérité ésotérique que toutes les  autres cosmogonies primitives, les Ecritures Hébraïques laissent ostensiblement  voir les traces d'une double origine.
Leur Génèse n'est, purement et  simplement, qu'une réminiscence de la captivité à Babylone.
L'origine des  noms des localités, des hommes et même des objets, que renferme le texte  original, peut être retrouvée chez les Chaldéens et les  Akkadiens...

A la vérité, l'histoire  biblique juive était une compilation de faits historiques tirés de l'histoire  des autres peuples et arrangés à la mode juive, sauf la Génèse, qui est de  l'ésotérisme pur et simple.

Le Jardin d'Eden n'a jamais été la  propriété des Juifs, car la Chine, que l'on ne saurait guère suspecter d'avoir  eu la moindre connaissance des Juifs, 2000 ans avant J.C, possédait, dans l'Asie  Centrale, un jardin primitif de ce genre, qui était habité par les "Dragons de  Sagesse", les Initiés.
Une encyclopédie japonaise place le "Jardin de  Sagesse" sur le plateau du Pamir, entre les pics les plus élevés de la chaîne  des Himalayas. Après avoir décrit cet endroit comme le point culminant de l'Asie  Centrale, on nous montre les quatre fleuves, l'Oxus, l'Indus, le Gange et le  Silo, jaillissant d'une source commune, le "Lac des Dragons".
Ce n'est  cependant pas l'Eden de la Génèse, pas plus que le Jardin cabalistique de  l'Eden. Le premier en effet, signifie dans un certain sens Sagesse, un état  analogue à celui de Nirvâna, tandis que dans un autre sens, il se rapporte à  l'homme intellectuel lui-même, à celui qui contient en lui-même l'Eden dans  lequel pousse l'Arbre de la Science du bien et du mal, dont l'homme est le  Connaisseur".
(les Tibétains, tels que nous les  connaissons aujourd'hui, sont une partie des descendants des Anunnakis, en tous  les cas, les enfants de leurs descendants. N'oubliez pas que toute l'Asie, à  partir de la 3e région dédiée à la Déesse  Inanna, fut initiée aux pouvoirs et connaissances Anunnakies. Depuis la  fameuse "Valley de l'Indus".
Souvenez-vous qu'Enki créa leur langue et leur écriture à la demande  d'Enlil, et qu'ainsi se répandit la Sagesse des "Dieux tombés du Ciel" en  Asie aussi. (Lost Book page 287)
Comme cela fut le cas également en  Amérique Centrale par la Grâce du Grand Thot, qui engendra ainsi les  civilisations Maya, Aztèques et
Incas ou civilisations  pré-colombiennes.
Malheureusement, comme pour le reste de la Terre, l'Asie  est largement infiltrée par les mauvais dieux, et il suffit de voir avec quelle  cruauté les populations sont traitées en Chine pour immédiatement penser aux  Gris).


Au sujet de l'Egypte Ancienne et son grand dieu Ptah ( ENKI-EA ), concluons ici, si vous le  voulez bien avec une dernière citation de H.B. sur la symbolique spirituelle du  Serpent/Dragon, plus ciblée vers l'homme candidat à l'initiation. Une fois encore, lisons ensemble quelques paragraphes de  l'Abrégé, page 341.

"Quel que soit l'événement cosmique ou  astronomique qui fut à l'origine de l'allégorie de la "Guerre dans le  Ciel",
l'origine terrestre doit en être cherchée dans les temples  d'initiation et les cryptes archaïques.
Ceci est prouvé par les faits  suivants :

a ) les prêtres qui prennent les noms des Dieux qu'ils  servent
b) les "Dragons" que toute l'antiquité considère comme les  symboles de l'immortalité et de la sagesse, du savoir occulte et de  l'éternité,
c) les Hiérophantes de l'Egypte, de Babylone et des Indes, qui se  donnent généralement le nom de "Fils du Dragon" ou de "Serpents", tandis que la  légende de la guerre contre le dieu solaire se trouve dans toutes les  religions.

Il existait en Egypte et en Chaldée de nombreuses catacombes  dont quelques-unes avaient une très vaste étendue.
Les plus célèbres étaient  les cryptes souterraines de Thèbes et de Memphis. Les premières s'étendaient  dans la direction du désert de Lybie et étaient connues sous le nom de  Catacombes ou Passages du Serpent.
C'était là que s'accomplissaient les  Mystères Sacrés du "Cycle Inévitable", et la "Guerre dans le Ciel" se  rapportaint, dans un de ses sens, aux terribles luttes réservées au candidat à  l'Adeptat, lutte entre lui-même et ses passions humaines personnifiées
(par  la magie) lorsque l'Homme interne  illuminé doit les détruire ou échouer.
Dans le premier cas, il devenait le  "Dragon Vainqueur", parce qu'il avait heureseuement dompté toutes les tentations  et un "Fils du Serpent", serpent lui-même ayant dépouillé son ancienne peau pour  naître dnas un nouveau corps et devenir  un Fils de la Sagesse et de l'Immortalité pour l'éternité."

(malheureusement, nous savons que la  "guerre dans le ciel" a eu lieu entre les Anunnakis menés par Enki et les  reptiliens.

 

La mythologie et la littérature hindoue sont aussi remplies de liaisons sexuelles entre les dieux et l'espèce humaine et de la procréation de nombreux êtres étranges appelés Dravidiens et Dasyus. Cette race habitait hypothétiquement dans de grandes villes fortifiées. Ils furent grossiers, cannibales, de peau foncée et camus. Les Aryens qui vinrent plus tard, rencontrèrent les descendants de cette race serpent ; ils sont décrits dans le Ramayana :

« Près de Bhogavata, il existe un endroit où demeurent les hôtes de la race serpent, une ville de boulevards, fortifiée et interdite dont les légions vigilantes gardent et défendent. Le plus violent des jeunes serpents, chacun affreux par sa dent de venin, et sur le trône dans son couloir impérial, Vasuki les gouverne tous ».

Les Dravidiens antédiluviens furent éliminés par le Déluge. Quand la Terre fut repeuplée, Harappa et Mohenjo-daro devinrent le centre de la culture dravidienne.

Une grande partie des preuves que Dravidien, Dasyus et Nagas furent tous des noms différents pour ces gens peut être trouvée dans les grandes Épiques de l'Inde, le Mahabharata et le Ramayana. Les deux Épiques concernent les contacts des Aryens avec cette race serpent, quelques-uns, amicaux et d'autres, hostiles. Dû au mariage des Aryens avec ces gens, une sorte d'ambiance, un rapport amour-haine se dégage de ces deux grands Épiques.

Dans l'Épique du Mahabharata, un groupe d'êtres « célestes » arrive par voiture aérienne pour assister à la fête de mariage des rois aryens :

« Les dieux arrivèrent en chariots ennuagés pour voir la belle scène. Des Suparnas ailés, des Nagas écailleux, des chariots célestes brillants, tous ensemble naviguaient dans le ciel sans nuages ».

Ces Nagas se marièrent avec les Aryens, produisant des rois et des héros. Par exemple, dans le Rig Veda, il y a des noms comme Divodasa qui indiquent qu'il y eut un croisement entre les Dasyus et les Aryens peu après 1,500 avant J.-C. [Note de l'éditeur : Cette date tombe dans la période 1,600-700 avant J.-C.]

Plusieurs anciens dieux hindous se marièrent avec les êtres humains et, comme à Sumer, produisirent un hybride mammifère reptile, les rois semi-divins que l'on trouve partout dans la littérature de Sumer et de l'Inde.

La littérature hindoue affirme que des gens divins descendirent et dirigèrent des expériences biologiques avec les singes. En fait, Hanuman, le dieu singe qui, avec Rama, le héros de l'Épique Ramayana, fut conçu quand le dieu Shiva donna un gâteau sacré à Anjan, le singe. Cette référence évidente à une expérience génétique produisit Hanuman, le super-singe, évocateur de l'Enkidou de l'Épique de Gilgamesh. [Note de l'éditeur : Selon ma recherche linguistique et mythologique, le dieu hindou Shiva serait l'équivalent d'Enki, le co-créateur d'Adam et Ève et donc Hanuman serait une extension de Shiva.]

 



10/10/2011
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